Alimentation des poulets agroforestiers
Gers
Maîtrisée & intégrée en routine à l'exploitation
Agriculteur
Nicolas Petit
La ferme en Coton
Atelier
Prairie permanente/naturelle
Plusieurs parcelles
Broyeur - mélangeur
-
Images

Objectifs
Produire et adapter des rations alimentaires pour les volailles sur la ferme Baisser les coûts de production Être autonome
Description
Le but est d'augmenter l'autonomie sur la ferme en produisant des aliments adaptés à l'âge de chaque volaille. De 1 à 40 jours ce sont des rations de démarrage contenant 30% de triticale, 26,5% maïs, 10% tourteaux de tournesol, 22% tourteaux de soja, 3,5% levure de bière, 4% d'algophos et de gluten. De 40 à 55 jours on est sur une ration de croissance, on réduit la part de maïs et on la remplace par de la féverole et du triticale (5 et 40%). Pendant le mois et demi suivant 7 rations de finition sont données (1 ration = 400kg pour environ 510 volailles) avec un équilibrage des besoins nutritionnels nécessaires (protéines, nutriments et énergie). Les 2 dernières semaines on donne un mélange de maïs et de blé (50-50). On retrouve donc dans les rations : du blé, du maïs, de la féverole, du tourteau de soja et de tournesol, un peu de levure de bière, de gluten et d'algophos (4%) = oligo-éléments et vitamines. Les quantités sont calculées par rapport aux besoins de l'animal et à la teneur en lysine, méthionine, phosphore et calcium de chaque ingrédient.
Résultats
Les volailles se supplémentent naturellement grâce aux parcours extérieurs enherbés et arborés, ce qui leur permet de d'améliorer leur système immunitaire notamment. Ces recettes ont été développées et testées pendant plusieurs années, elles conviennent parfaitement aux cous nus en production de poulets plein-air dans le contexte pédo-climatique du Gers. Elles sont donc adaptables à chaque exploitation mais donnent un clé d'équilibrage des besoins.
Pour aller plus loin

Autonomie
Dans un contexte de volatilité des marchés, de dérèglement climatique, et de dépendance aux intrants externes, l’autonomie des exploitations agricoles est devenue un enjeu stratégique. Être autonome, c’est réduire sa dépendance vis-à-vis de ressources externes — qu’elles soient techniques, économiques ou énergétiques — pour gagner en résilience, en durabilité et en rentabilité. Il existe plusieurs formes d’autonomie, chacune correspondant à un levier clé de production.


Autonomie en protéines
L'autonomie protéique est généralement définie comme "la part des besoins en protéines d'un (ou plusieurs) atelier d'élevage qui est couverte par les productions végétales de l'exploitation"[1]. Cet article introductif a pour but de présenter les principaux enjeux et pistes de développement autour de la problématique d'autonomie en protéines.
