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Apport de BRF avant mon blé

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icone localisation

Seine-Maritime

Maîtrisée & intégrée en routine à l'exploitation

Agriculteur

Antoine Chedru
EARL de LONGUEIL_

Atelier

Icône de l'atelier "Grandes cultures" Grandes cultures, prairies et légumes

Date de mise en place

icone 2015
mis à jour le 30 juillet 2024

Toutes les surfaces potentiellement adaptées à la mise en place de la pratique

Limon 70%

Niveau de satisfaction: 3 / 3

Niveau de prise de risque: 1 / 3

Images

Objectifs

Augmenter la fertilité de mes sols, notamment en augmentant la MO et pour avoir une MO plus équilibré notamment en MO labile.

Description

Depuis 2015, nous apportons sur la ferme du BRF. Cet apport se fait après le lin et généralement avant le blé. L'option du BRF vient du fait que nous n'avons pas d'élevage sur la ferme et donc pas de fumier pour fertiliser/amender nos parcelles. Avec du bouches à oreilles, nous stockons sur la ferme les déchets verts des entretiens des routes, des voisins, des arbres coupés ou par la taille des haies normandes alentours (morceau de bois de diamètre max 10 cm). Une fois le tas conséquent, nous faisons appel à une entreprise pour le broyer. L'idéal est de l'épandre au plus vite ensuite. Nous épandons 10 t/ha sur nos 45-50 ha de blé annuels. Une fois l'épandage effectué, nous de l'incorporons pas, ce qui pourrait créer une faim d'azote. Nous semons notre blé en SD.

Résultats

Très satisfait du résultat, nous avons augmenter la part de MO labile dans notre sol et passé de 2,3 %MO totale en 2015 à 2,6 %MO en 2020. 0,3 points de MO en 5 ans représente déjà une évolution considérable. Le broyage de 500 t de déchet verts représente un coût de 5000 € soit 10 €/t. Sans compter l'épandage, l'application du BRF est de l'ordre de 100 €/ha, ce qui reste globalement moins cher qu'un compost à faire livrer ou d'un fumier. Les avantages/inconvénients ne sont pas les mêmes, mais nous sommes très satisfait du BRF depuis 2015.

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