Augmenter l'automonie grâce au pâturage tournant dynamique
Seine-Maritime
Maîtrisée & intégrée en routine à l'exploitation
Agriculteur
Thomas Fourdinier
EARL les champs de bray
Atelier
Prairie permanente/naturelle
Plusieurs parcelles
Clôtures et abreuvement
Sable, limons, argiles et un peu de craie
Images
Objectifs
Plus d'autonomie Améliorer les marges Amélioration environnementale
Description
Notre troupeau se compose de 80 vaches laitières et 30 vaches allaitantes qui pâturent de fin février à mi novembre voir mi décembre selon l'année. Dès 2015 nous avons entamé une transition vers plus de pâturage, ce qui nous a amené à faire du pâturage tournant dynamique. Avant nous avions 30 ha d'herbe autour de la ferme divisé en parcelles de 2 ha avec des chemins qui permettent aux animaux d'accéder aux pâtures même lorsqu'il fait humide. Cette surface était un peu juste, nous devions renourrir beaucoup à l'orge. Nous avons donc réimplanté 9 ha supplémentaires en prairies permanentes lors de la conversion en bio en 2020. Avec cette surface en plus, nous allons raccourcir la période où les vaches sont nourries à l’auge. Nous avons deux périodes de vêlage, en septembre/octobre et en février/mars. Cela nous permet d'avoir 30 vêlages à l’automne et donc de tarir 30 vache en août, ces dernières peuvent aller sur des parcelles plus éloignées et on a une meilleure répartition des animaux pour le pâturage. Un chien s'occupe d'aller chercher les vaches en pâture, ça nous économise beaucoup de temps. Nous améliorons aussi en continu les chemins pour l'accès aux pâtures, c'est plus de confort pour les animaux et pour nous. Nous avons 70 ha de prairies permanentes et 40 ha de prairies temporaires de fauche pour la production d'ensilage, l'enrubannage et de foin (bio). La ration est complétée avec du maïs épis (5 ha de culture). Les prairies temporaires restent pendant 3 ans en début de rotation puis on fait 6 ans de cultures de vente.
Résultats
Le pâturage coûte moins cher en terme de mécanisation, il n'y a pas de coût de récolte ni d'épandage des litières. Les animaux sont plus dehors ce qui nous permet de réduire les besoins en paille pour les bâtiments. Ce gain d'autonomie est un gros avantage à nos yeux. Nous souhaitons continuer à faire pâturer au maximum pour diminuer les stocks fourrager d'hiver et la paille. Une problématique est le manque d'ombre dans les pâtures. Nous réimplantons des haies depuis deux ans pour pallier à ce problème.