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Conduite élevage ovin en système herbager

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Hautes-Alpes

Maîtrisée & intégrée en routine à l'exploitation

Agriculteur

Pierre Bellot
Pierre Bellot

Atelier

Icône de l'atelier "Grandes cultures" Grandes cultures, prairies et légumes

Prairie permanente/naturelle

Plusieurs parcelles

Argilo calcaire

Images

Objectifs

Utiliser moins de médicaments Equilibre alimentaire des animaux

Description

Je nourris au maximum mes animaux (brebis/agneaux) avec de l'herbe et du foin. Ils pâturent dans les prairies à proximité de la bergerie puis partent en alpage à partir de la fin mai jusqu'au mois d'octobre. Ce rythme ancestral et naturel est en accord avec nos valeurs et contribue à la bonne santé du troupeau. Pour les agneaux, je donne de la luzerne presque 2 mois puis je donne progressivement du foin et de l'orge en finition. Je ne leur donne plus de regain aux agneaux car c'est trop riche pour eux. Je ne donne plus de céréale à volonté à mes animaux, l'herbe et le foin contribuent à un comportement alimentaire équilibré et favorise la rumination. Pour les brebis, je donne du foin de luzerne, plus riche, lors de la période d'agnelage (70% du troupeau agnèle en autonome et 30% au printemps). Nous donnons aussi un peu d'orge, produite sur la ferme, pour subvenir à leurs besoins importants à ce moment là. A la différence du blé ou de l'avoine, l'orge se digère moins vite et ne déséquilibre pas les animaux. Nous donnons également un peu de foin de luzerne en hiver, pour aider les animaux à s'adapter et à faire face au froid.

Résultats

Je travaille comme ça depuis 2006. J'ai eu des échecs mais maintenant j'ai un système qui fonctionne bien. La petite taille de notre élevage facilite de type de conduite. L'alimentation est le levier préventif principal pour mener un élevage sain. Je mets un peu plus de temps que les autres éleveurs à avoir des animaux finis mais ce rythme est plus naturel. L'un des pièges et de vouloir alimenter parfaitement les animaux : le mieux et l'ennemi du bien. L'essentiel est de donner des fourrages de qualité, d'éviter la suralimentation, d'adapter les fourrages aux besoins des animaux et d'avoir confiance. L'allongement de la durée de développement s'équilibre économiquement avec l'absence de charges pour l'achat de grain et de compléments.