Couverts végétaux en limons hydromorphes
Yonne
Prometteuse & en cours d'amélioration pour être maîtrisée
Agriculteur
Brice Veaulin
EARL Trembaly
Atelier
Maïs grain, Couvert d'hiver, Tournesol, Couvert d'été
Une parcelle , 13ha au total
Le même qu'en conventionnel
Aucun
Limon hydromorphe
Images
Objectifs
Tester de nouvelles pratiques Avoir des cultures à haute valeur ajoutées
Description
J'ai des terres blanches hydromorphes (limons). L' arrêt de l'élevage il y a 20 ans a profondément appauvri les sols en éléments et a réduit l'activité microbienne, c'est pourquoi je suis obligé d'aérer mon sol au printemps avec des outils à dents au printemps. Le travail du sol me permet de lutter contre la forte pression rumex. J'ai testé plusieurs couverts sur ces parcelles : 1) Un couvert associé avec du sarrasin et du trèfle : pas très concluant car le trèfle a trop concurrencé (en eau) le sarrasin n'a pas supporté. 2) Couverts d'été à croissance rapide et pas trop ligneux (méthode de Sarah Singla) J'implante mes couverts entre le 15 septembre et le 15 octobre en mélange riche en légumineuses pour couvrir, enrichir et activer le sol pendant l'automne ou l'activité biologique est importante. Je fais des couverts longs, en place jusqu'au printemps avec par exemple de la féverole en base, de l'avoine et du seigle. L'avantage de la féverole, c'est que je peux faire du strip-till en maïs. Les couverts sont détruit chimiquement puis je fais un strip-till au printemps pour réchauffer ligne de semis. J'ai une production raisonnable de biomasse. Normalement, les couverts sont gérés comme des cultures mais cette année nous ne les avons pas protégées et finalement les limaces ont mangé toutes les crucifères. Au niveau de la fertilisation, j'apporte depuis 5 ans du compost de digestat ou de déchets verts (ou les deux) sur les cultures de printemps à 4T/ha. L'effet de cet apport est difficilement estimable car de multiples facteurs jouent sur l'équilibre du système.
Résultats
L'enjeu est de trouver un système adapté et productif pour faire face aux fortes variabilités climatiques et culturales. Avec des terres blanches hydromorphes, je dois sélectionner des plantes qui ont beaucoup de vigueur au démarrage (surtout pour le maïs et le tournesol). Pour l'instant je poursuis mes essais et je souhaite optimiser la localisation des engrais au semis pour avoir une meilleure efficience, surtout face à l'explosion des prix des engrais. La priorité est pour l'instant d'assurer la rentabilité économique de ma ferme d'où le choix de sécuriser mon système d'où le recours au labour.