Culture de l'avoine blanche de printemps
Manche
Maîtrisée & intégrée en routine à l'exploitation
Agriculteur
Philippe Lepelletier
Philippe Lepelletier
Atelier
Avoine printemps
Plusieurs parcelles
Semoir classique
Aucun
Argilo-calcaire superficiel et 20ha de vallée inondable
Images
Objectifs
Trouver une ou des nouvelles têtes de rotation Allonger la rotation avec des espèces favorables au fonctionnement et la porosité biologique des sols Allonger les rotations pour mieux gérer les adventices (vulpins essentiellement)
Description
J'ai redécouvert cette culture en 2012 : toutes mes cultures avaient gelé, on a été obligé de re-semer. Je ne voulais pas faire tout en orge de printemps (travail et prix de vente), j'ai implanté de l'avoine de printemps. Les anciens l'utilisaient après des friches, c'est une culture qui restructure les sols, les nourrit, les mycorhize. Depuis j'en implante chaque année vers février mars et je la récolte fin juillet. L'avoine a une marge similaire aux autres cultures. Elle est très intéressante car il y a peu de travail à fournir - elle est peu consommatrice en intrants. Dans les terres très argileuses de l’exploitation, la culture se montre plus robuste que l’orge de printemps par rapport à l’hydromorphie en sortie d’hiver et la sécheresse estivale. Aussi c'est une culture de printemps assez étouffante, intéressante vis-à-vis de la stratégie de gestion des adventices. Je l'utilise en tête de rotation pour le blé.
Résultats
L’avoine blanche est cultivée depuis 2012 sur l’exploitation, avec des rendements de 35 à 60q/ha. Globalement, dans les conditions du Barrois à la fois hydromorphe et séchant, l’avoine blanche produit 10q/ha de plus qu’une orge de printemps. Je n'ai aucun soucis pour vendre l'avoine blanche. Au vu des bons résultats de cette culture, j'en fais chaque année depuis 2012 et j'en suis content.