Accueil REX Agri Implanter des couverts végétaux entre deux cultures de blé

Implanter des couverts végétaux entre deux cultures de blé

icone localisation

Moselle

Maîtrisée & intégrée en routine à l'exploitation

Agriculteur

Fabrice Lallement
EARL des trois noyers

Atelier

Icône de l'atelier "Grandes cultures" Grandes cultures, prairies et légumes

Date de mise en place

icone Depuis 2010
mis à jour le 4 décembre 2023

Blé tendre hiver, Blé dur, Couvert d'été

Plusieurs parcelles , 65ha au total

Argilo calcaire

Niveau de satisfaction: 2 / 3

Niveau de prise de risque: 2 / 3

Images

Objectifs

Couper la rotation paille sur paille Capter les nitrates Augmenter la biomasse Garantir un rendement suffisant sans pesticide Augmenter la résistance du blé aux maladies

Description

Ma rotation comporte du blé sur blé donc je réalise des couverts de crucifère (colza, moutarde ou phacélie) entre chaque culture pour couper les pailles et diversifier l'assolement. Je sème le colza à la volée dans le blé début juin au moment de l'épiaison et je laisse le couvert jusque début octobre, environ 1 mois avant les semis. Le couvert est détruit avec un passage de vibro ou de déchaumeur à disque, puis un passage de herse étrille afin de semer le blé.

Résultats

Au cours des trois dernières années, les étés sont trop secs pour le bon développement du colza en été, surtout avec un sol un peu compacté en l'absence de travail du sol (labour). J'optimise la fertilité de mon sol et je casse le cycle de maladie avec le couvert végétal en évitant l'accumulation de paille sur paille, permettant ainsi aux semis tardifs de s'épanouir sans nécessiter l'utilisation de pesticides. Cette approche garantit un rendement stable d'une année à l'autre (45 qx/ha). Par exemple, en 2016, malgré les challenges liés aux maladies, j’ai obtenu de bon résultat économique. Ma performance était presque aussi bonne, voire meilleure, que celle des agriculteurs conventionnels voisins, avec une production inférieure de seulement 5 quintaux et cela sans avoir à supporter les coûts associés aux fongicides.