Désherbage mécanique pour une agriculture sans pesticides
Moselle
Maîtrisée & intégrée en routine à l'exploitation
Agriculteur
Fabrice Lallement
EARL des trois noyers
Atelier
Maïs ensilage
Plusieurs parcelles , 65ha au total
Herse étrille et houe rotative
Equipement financé avec l'aide du PVE
Argilo calcaire
Images

Objectifs
N'utiliser aucun pesticides Préserver la santé et l'environnement Maintenir une efficacité économique
Description
Je ne suis pas en Bio car j'utilise des engrais azotés mais je n'utilise plus aucun phytos depuis 2010. Avant 2010, le modèle était conventionnel sans être trop intensif et pour une productivité de 65 quintaux en blé. Il y avait principalement du colza, du blé et orge d'hiver et un peu de maïs ensilage. Aujourd'hui je n'utilise aucun pesticides et je mets 80 unités d'azote pour contenir le salissement et les maladies (contre 160 en agriculture traditionnelle). Ceci me permet de maintenir le taux de protéine dans le blé. Je suis donc passé au désherbage mécanique grâce à deux outils : j'ai acheté une herse étrille de 12m et une houe rotative en 6m40 quelques années après sur une aide du PVE (plan de développement de l'exploitation). Je réalise plusieurs passages : un premier passage à la houe rotative vers le 15 mars puis 2 à 3 passages avec la herse étrille toutes les 2-3 semaines. La houe recouvre moins que la herse étrille tout en travaillant plus en profondeur.
Résultats
Aujourd'hui, je produis 45 quintaux de blé /ha, mais les 25 quintaux de moins sont quasi équivalent aux économies de charges de pesticides et il y a la santé en plus. Je perds maximum 100€ par ha et mon temps de travail diminue car je ne laboure pas. J'ai un rendement très stable d'année en année. Economiquement c'est viable car les engrais sont donc mes seules charges.
Pour aller plus loin
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Réduction des charges
Dans un contexte de hausse des coûts des intrants, de l’énergie et de pression sur les prix de vente, la maîtrise des charges est devenue un enjeu central pour la rentabilité des exploitations agricoles. Plusieurs stratégies existent pour réduire durablement les charges, tout en maintenant la performance technique et économique.


Gestion des adventices
Le désherbage consiste à lutter contre le développement des plantes adventices (« mauvaises herbes ») dont la présence nuit aux cultures de vente. Ces plantes, introduites non intentionnellement, peuvent ralentir la croissance des cultures et engendrer des pertes de rendement parce qu’elles leur font concurrence pour les ressources (lumière, eau, minéraux…) ou parce qu’elles produisent des substances chimiques aux effets allélopathiques. La présence d’adventices peut également s'avérer problématique au moment de la récolte : présence d’impuretés, modification de l’humidité de la récolte…
