Gestion de ma prairie en sol vivant
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Jura
Prometteuse & en cours d'amélioration pour être maîtrisée
Agriculteur
Franck Bailly
GAEC DU DOMAINE DE L'HOPITAL
Atelier
Bovin laitier 
Grandes cultures, prairies et légumes Date de mise en place
2023
Prairie temporaire dominante légumineuses
Toutes les surfaces potentiellement adaptées à la mise en place de la pratique
argilo-limoneux
Niveau de satisfaction: 3 / 3
Niveau de prise de risque: 1 / 3
Images
Objectifs
Implanter une prairie en SD Fertiliser ma prairie de manière efficace
Description
Lorsque ma prairie s’affaiblit ou que la rotation me contraint à revenir, je sème directement mes céréales à l’aide d’un semoir de semis direct Aitchison ou, plus récemment, Semeato. Une fois mes céréales (orge et blé) récoltées, je réinstalle ma prairie, toujours en semis direct. Je sème un mélange suisse Palmo à raison de 30 kg/ha. Ce mélange se compose de : 20 % de RGA (Ray-grass anglais), 10 % de fléole, 15 % de fétuque des prés, 10 % de trèfle vésiculé, 10 % de trèfle hybride, 25 % de trèfle violet, 10 % de trèfle blanc. En cours de campagne, j’apporte 10 t/ha de fumier composté, ainsi que 150 kg/ha de Vinotech® (15-0-7-50 SO₂). Pour entretenir la fertilité générale de mes sols, j’applique également de la scorie. La première année, j’ai apporté 3 t/ha, et désormais je maintiens avec une dose d’entretien de 1 t/ha.
Résultats
Je suis très satisfait de ce système de fertilisation pour mes prairies. Les rendements sont excellents, atteignant facilement 12 t/MS/ha, sans compter la première coupe et le pâturage avant l'hiver. Mes prairies restent en très bon état pendant 5 à 8 ans. Il m'arrive même d'avoir du mal à les détruire pour cultiver des céréales, tant elles sont magnifiques. La scorie est un amendement peu coûteux avec un potentiel remarquable. J’en suis très satisfait, et je constate une nette différence entre avant et après son utilisation. C’est la même chose avec l’engrais Vinotech®. Depuis que j’utilise ces deux produits, j’ai observé une nette diminution des refus dans les champs. Cela pourrait s’expliquer par une augmentation de la sucrosité des plantes. Le foin (séché en grange) que je distribue à l’auge ne génère plus de refus non plus. Avant l’application de ces produits, les vaches gaspillaient beaucoup de foin. Désormais, ce problème a presque entièrement disparu.
