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Non-labour et plantes compagnes (avoine, féverole) en betterave

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Loiret

Un premier essai, à renouveler pour mieux juger de son potentiel

Agriculteur

Cédric Pécheux
CEDRIC PECHEUX

Atelier

Icône de l'atelier "Grandes cultures" Grandes cultures, prairies et légumes

Date de mise en place

icone 2022
mis à jour le 20 février 2023

Betterave sucrière

Une parcelle , 10ha au total

Chisel, décompacteur léger

Argilo limoneux

Niveau de satisfaction: 2 / 3

Niveau de prise de risque: 1 / 3

Images

Objectifs

Améliorer la structure du sol Réduire l'usage d'insecticides

Description

Cet essai a consisté à passer au non-labour (un passage de chisel après la moisson puis décompacteur léger) afin de diminuer la perturbation de son sol. Dans le cadre du Plan National de Recherche et Innovation (PNRI) qui vise à trouver des alternatives aux néonicotinoïdes, on a analysé l’impact de deux plantes compagnes sur le développement de la jaunisse de la betterave : l’avoine et la féverole. Sur une parcelle de betterave, j'ai implanté une bande avec de l'avoine en inter-rang de betteraves, et une autre bande de la féverole en inter-rangs également. Le témoin était constitué de betteraves seules. Les plantes compagnes ont été semé autour du 02 mars avec un semoir Pronto Horsh avec des disques qui a recompacté le sol. Le semis des betteraves a eu lieu une semaine plus tard le 09 mars. L’avoine a été détruite le 17 mai (compétition BS et autres adventices). Dans la parcelle témoin a été testé 3 modalités d'insecticide : 0 / 1 passage / 2 passages (Teppeki).

Résultats

La parcelle témoin a montré des signes de jaunisse mais le développement a été contenu par le traitement des semences. Du côté des plantes compagnes, la féverole semble avoir été efficace, les betteraves voisines étant moins atteintes par le virus. Il n'a pas eu de différence entre les modalités. En moyenne, il y a eu tout de même -17 % de rendement (concurrence), calculé par prélèvements statistiques. Il n'y avait pas de différence visible sur l'avoine. D’un point de vue qualité, les betteraves ont présenté des taux de richesse en sucre légèrement inférieurs à ceux souhaités à quelques semaines de la récolte. Pour le Teppeki : pas de différence observée, c'était même pire dans la partie avec 2 passages.