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Pâturage de couverts biomax

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Loir-et-Cher

Maîtrisée & intégrée en routine à l'exploitation

Agriculteur

franck baechler
Franck Baechler - Angus de Sologne

Atelier

Icône de l'atelier "Grandes cultures" Grandes cultures, prairies et légumes Icône de l'atelier "Élevage monogastrique" Élevage monogastrique Icône de l'atelier "Bovin allaitant" Bovin allaitant

Date de mise en place

icone 2018
mis à jour le 4 novembre 2024

Avoine hiver, Maïs grain, Tournesol, Vesce commune, Méteil fourrage, Couvert associé, Couvert d'été, Couvert d'hiver, Couvert permanent

Plusieurs parcelles , 20ha au total

Semoir semis direct pour semer les couverts

sablo-argileux

Niveau de satisfaction: 3 / 3

Niveau de prise de risque: 1 / 3

Images

Objectifs

Apporter de fourrages en période sèche pour vaches, brebis, agneaux, bœufs à l’engraissement Produire de la matière organique avec le couvert en restituer une partie au sol Faire baisser le C/N de la mtière végétale laissée au sol grâce aux déjections réparties uniformément au sol pour accélérer la régénération des sols. Accélérer la régénération des sols nécessaire dans la ferme (substitution d’une partie des terres en céréales pour produire les couverts)

Description

Ferme en élevage régénératif (vaches Aberdeen Angus, brebis Solognotes) et cultures céréalières sur 70 hectares depuis 2018 sur des sols sablo-limoneux (3 à 5% d'argile) en cours de régénération. Les couverts biomax s'intègrent dans une vision holistique de l'élevage : le besoin de nourrir les animaux dans une période où la prairie ne pousse pas, avec un fourrage de qualité, à bas coûts (80% de semences de ferme). 70% de la biomasse est consommée et retourne au sol. Je sème mes couverts à partir du 15 avril (excepté les plantes gelives qui sont décalées d’un mois) au même moment que l’implantation des maïs et tournesols pour profiter de l’humidité de la période. Le précédent dépend du contexte, c'est souvent un méteil pâturé ou laissé au sol puis détruit au glyphosate. Le mélange (à adapter au contexte de chacun) se compose de 10 kg de tournesol, 15 kg de maïs, 15 kg de vesce, 1,5 kg de phacélie, 4 kg de trèfle d’Alexandrie et 10 kg d’avoine rude. C'est un mélange qui s’adapte en permanence, opportuniste, composé de semences de ferme et achetées. La surface concernée varie en fonction du nombre d'animaux. Par exemple, je peux laisser 30 brebis entre 1 et 2 jours sur 2500 m2, la clé est l’observation. La densité et le rythme de pâturage évolue en fonction de ce qu’on recherche comme résultat sur le sol. On fait bouger le curseur vers plus d'animaux et une durée plus importante de pâturage du paddock si on souhaite un effet coup de fouet pour la culture suivante et peu de résiduel. Si on souhaite plus de matière organique au sol pour augmenter le stock d'humus, on fera bouger le curseur vers moins d'animaux et/ou une période plus courte. Pour favoriser la culture suivante, les restants de plantes sont détruites au glyphosate 1,5-2L / ha puis j'implante du sorgho ou une autre culture. Il arrive que des graminées repoussent (vulpin et ray-grass). J'ai toutefois peu de problèmes de résistance, grâce à la diversité des productions.

Résultats

Ce mélange est assez idéal pour moi, je le fais chaque année. Il m'arrive de changer 1 ou 2 espèces en fonction de la disponibilité des semences sur la ferme / du coût des semences achetées. Cette technique a permis une augmentation du taux de matière organique beaucoup plus rapide par rapport à un système en agriculture de conservation sans animaux (passage de 1 à 1,5% en 3 an) . L'état corporel des animaux est maintenu et même amélioré en été. Le principal problème est la transition de la prairie à ces couverts : des diarrhées peuvent apparaître car le couvert est très riche ! Il est essentiel d’avoir un pâturage très dynamique pour avoir avoir une bonne répartition des déjections. Enfin, la viande a un goût incomparable qui évolue chaque année en fonction des types de couverts pâturés.