Semis direct de couvert avant pomme de terre
Loiret
Prometteuse & en cours d'amélioration pour être maîtrisée
Agriculteur
Paul Coisnon
PAUL COISNON
Atelier
Date de mise en place
2021
mis à jour le 8 février 2023
Pomme de terre conso, Pomme de terre fécule, Maïs grain, Sarrasin, Couvert d'hiver, Couvert d'été
Toutes les surfaces potentiellement adaptées à la mise en place de la pratique , 250ha au total
Semoir à dents, pointe fine Metcalfe
1 semoir Horsch CO6
Argile-limoneux ou limon-argileux
Niveau de satisfaction: 3 / 3
Niveau de prise de risque: 2 / 3
Images
Objectifs
Augmenter la réussite des couverts intermédiaire grâce à une implantation réussie
Description
Nous avons intégré le programme PADV-CISV pour la production de pommes de terre en agroécologie. Dans cette démarche, nous avions la problématique de réussir l’implantation de nos couverts intermédiaires afin de diminuer le labour pour la culture de pommes de terre. Avant d'entrer dans la démarche, nous faisions des couverts "règlementaires" avec un taux de réussite plutôt faible. Après deux années d'essai de semis de couvert "élaborés" avec le matériel présent sur l'exploitation (semis à la volée, déchaumage) , nous nous sommes rendu compte que la réussite du couvert était dû en grande partie aux pluies estivales qui se font de plus en plus rares. L’investissement en semence pour le couvert n'était pas valorisée. Afin d'augmenter nos chance de réussite du couvert, nous avons fais le choix d'investir dans un semoir à dent à pointes fines afin de réaliser un semis de qualité sans assécher le sol.
Résultats
Après 2 années, nous pouvons nous réjouir du résultat car la levée de nos couverts réussi malgré la sécheresse estivale, et nous avons même étendu notre expérience à la culture de sarrasin dérobée avec cette méthode ainsi qu'a l'implantation de couverts relais avant maïs grain. Le principal facteur de réussite à été de positionner les graines de nos couvert dans une terre fine et rappuyée sans assécher la ligne de semis. Nous avons pu, grâce à la levée régulière de nos couvert, diminuer le labour sur l’exploitation en laissant le couvert se développer au maximum avant un maïs par exemple ou dans la démarche CISV, avant une culture de pomme de terre alors que nous sommes sur un sol argileux limoneux. La principale difficulté rencontrée est pour moi la destruction du couvert dans l'optique de ne pas pénaliser la réussite du semis de maïs ou de la plantation de la pomme de terre, surtout lorsque l'on a des hivers sans gel. A quel moment faut-il détruire le couvert sans abîmer la structure du sol, par quel moyen, avec quel travail du sol au printemps? Ce sont les principales question qui se posent aujourd'hui auxquelles nous sommes encore un phase de "tâtonnement". La perspective grâce à cet outil est d'étendre la pratique du SD à des semis de blé derrière maïs grain.