Test de la culture de sorgho
Seine-et-Marne
Abandonnée car non satisfaisante
Agriculteur
Anne-Charlotte Beaugrand
EARL Domaine de Beauvière
Atelier
Sorgho grain
Une parcelle , 2ha au total
Semoir à maïs ou semoir à céréales
5 disques spécifiques au semi
Limons argileux et battants
Images

Objectifs
Avoir une nouvelle culture qui résiste mieux aux sécheresses Le valoriser en farine (sans gluten)
Description
Notre ferme est en bio depuis 2020 et nous tendons à diversifié le plus possible notre assolement et limiter le travail du sol. En 2020, nous avons implanté 1,5 ha de sorgho pour avoir un aperçu du comportement de la culture. Nous n'avons pas d'irrigation donc cette plante moins sensible au stress hydrique semble plus adaptée que le maïs. On a semé au mois de mai avec un semoir à maïs (disques, espacement de 80) ce qui nous a permis de biner. On a récolté début novembre. En 2021 on a semé en plein, sans binage et pareil en 2022. Nous apportons des fientes sur les parcelles pour l'azote. Aucun traitement ravageurs ni maladies n'a été fait.
Résultats
La première année c'est bien passée mais les rendements étaient moyens (20qt) car nous n'avons pu biner qu'une seule fois. En 2021 le sorgho n'a pas germé au niveau de l'épis à cause du trop-plein d'eau. La parcelle s'est rapidement "salie" et nous avons dû labourer. En 2022 ça n'a rien donné car nous avons eu des problèmes de salissement (désherbage insuffisant et trop d'azote dans les sols à cause des apports de fientes). Par contre nous n'avons eu aucun problèmes de maladies ni de ravageurs sur les 3 années de test. Nous mettons cet essai en pause en attendant de mettre à jour notre méthode culturale.
Pour aller plus loin

Diversification
Plus de 36% des exploitations agricoles en France métropolitaine mettent en place des activités de diversification[1]. Ces dernières permettent d’apporter de la valeur supplémentaire à l’exploitation tout en variant les sources de revenus. Il existe différents moyens de diversification.


Gestion des adventices
Le désherbage consiste à lutter contre le développement des plantes adventices (« mauvaises herbes ») dont la présence nuit aux cultures de vente. Ces plantes, introduites non intentionnellement, peuvent ralentir la croissance des cultures et engendrer des pertes de rendement parce qu’elles leur font concurrence pour les ressources (lumière, eau, minéraux…) ou parce qu’elles produisent des substances chimiques aux effets allélopathiques. La présence d’adventices peut également s'avérer problématique au moment de la récolte : présence d’impuretés, modification de l’humidité de la récolte…
