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Test d'épeautre et d'avoine noir

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Indre

Un premier essai, à renouveler pour mieux juger de son potentiel

Agriculteur

David Mérot
DAVID MEROT

Atelier

Icône de l'atelier "Grandes cultures" Grandes cultures, prairies et légumes Icône de l'atelier "Élevage monogastrique" Élevage monogastrique

Avoine hiver, Épeautre

Plusieurs parcelles

Charrue et semoir classique

Argilo-limoneux

Images

Objectifs

Privilégier des cultures économes en intrants Mieux gérer les vulpins sans avoir recours à des rattrapages Mieux valoriser les céréales produites sur la ferme

Description

Je suis éleveur de bovins et de dindes et je cultive des céréales sur une trentaine d’hectares avec une démarche de réduire au maximum les interventions et d’adapter mes pratiques pour répondre aux problématiques de désherbage (vulpin). J’ai notamment remplacé l’orge qui est assez gourmande en phyto, par de l'épeautre et de l'avoine noir en 2021. J’ai choisi l'avoine pour son pouvoir couvrant, et l’épeautre car il ne nécessite pas beaucoup d'intrants et il peut être donné aux veaux pour améliorer la rumination. J’ai semé après un labour (car pas d’outils de travail simplifié à disposition) et j’ai fait un désherbage post-levée pour gérer le vulpin. Les pailles sont exportées mais j’apporte du fumier de volaille chaque année dans les parcelles.

Résultats

L’épeautre a bien fonctionné : 53 qt/ha, rendement correct vu les charges engagées. C’est une culture simple, bien adaptée à mes sols et qui fait une belle paille. Je vais continuer d’en faire. Par contre les meuneries demandent que la graine soit décortiquée, il faudrait donc que j’investisse dans du matériel. Je ne vais pas poursuivre l’avoine noir car la vente est très compliquée, c’est des contrats de niche difficiles d’accès. C’est aussi une culture qui a tendance à la verser. Pour mieux gérer le vulpin, je me fixe un objectif de réduire les labours, en passant qu’une fois tous les trois ans pour l’instant (avant épeautre/triticale et avant céréales immatures). Ceci me permettra de diminuer le stock de vulpin en évitant absolument les rattrapages. Sur certaines parcelles j’observe déjà une amélioration au bout de 2 ans sans labour, les parcelles sont plus propres. Les analyses de sol montrent que mes sols fonctionnent bien, notamment grâce à l’apport annuel de fumier.