Test de l'agriculture de conservation des sols
Côte-d'Or
Un premier essai, à renouveler pour mieux juger de son potentiel
Agriculteur
Vincent Voisot
EARL VOISOT VINCENT
Atelier
Des micro-parcelles , 7ha au total
Semoir semis direct
Aucun car des collègues avaient l'équipement, je payais les passages de semis. Du temps, de la surveillance.
Argilo-calcaire superficiels de 15cm à 1m dans les meilleurs endroits
Images
Objectifs
Analyser les différences entre une agriculture conventionnelle et l'ACS en terme de rendement, charges, structure du sol... Eviter de remonter des cailloux avec un labour dans les parcelles
Description
Il y a 7 ou 8 ans, le groupe de développement agricole dont je faisais partie a été à l'initiative d'une comparaison entre agriculture conventionnelle et de conservation. Nous étions 5 agriculteurs, nous avons mené le test sur 5 ans avec la chambre d'agriculture. Sur une parcelle, on avait découpé une micro parcelle ou on pratiquait un semis direct sous couvert. Le reste de la parcelle était menée de façon plus traditionnelle. Il nous a fallu un peu de temps pour passer le cap psychologique du non-labour et également pour lutter contre certains nouveaux ravageurs comme la souris ou les limaces. Cela a été mon premier pas vers l'agriculture de conservation des sols qui se poursuit aujourd'hui par une MAE sol.
Résultats
La chambre nous a permis d'avoir les moyens de comparer les coûts, les phyto, le rendement, texture du sol.. Coté rendement, c'était équivalent. Par contre en terme de charge, on dépensait moins en gasoil, et a pas besoin d'outils de travail du sol quasiment. Cela a bien fonctionné et nous a convaincu de continuer à tester avec la mise en place d'une MAE Sol. Le fait d'être en groupe a été vraiment moteur. Tout seul je ne sais pas si je me serais lancé.