Un rotalabour adapté pour effectuer le travail du sol uniquement dans le rang de semis des betteraves.
Seine-Maritime
Un premier essai, à renouveler pour mieux juger de son potentiel
Atelier
Date de mise en place
2017-2018
mis à jour le 9 novembre 2023
Betterave sucrière
Plusieurs parcelles , 10ha au total
Rotalabour (fraise) et semoir 6 rang
Limoneux profond
Niveau de satisfaction: 2 / 3
Niveau de prise de risque: 2 / 3
Images
Objectifs
Ne pas perturber la structure du sol au niveau de l’inter rang Obtenir une meilleure portance au mois de novembre pour la récolte.
Description
En 2017, j'ai cherché à simplifier la préparation du sol pour la culture des betteraves. J'ai d'abord utilisé un strip-till avec une application localisée d'engrais le long du sillon de plantation (100 litres de 10-34). Ensuite, j'ai modifié un rotalabour. Ces modifications visaient à éliminer les dents situées au niveau de l’inter-rang pour travailler le sol uniquement au niveau du sillon de betterave. La terre déplacée par cet outil était directement placée sur le sillon. Enfin, j'ai utilisé en même temps un semoir à six rangs pour planter les betteraves. Au lieu d'utiliser des roues spéciales pour les betteraves, qui tassent le sol entre les rangs, j'ai préféré des roues classiques plus larges (70 cm) pour mieux répartir le poids du tracteur et de la machine sur toute la surface du sol.
Résultats
J'ai obtenu l'une de mes meilleures récoltes (115 tonnes) l'année de cette expérience, j'en suis donc satisfait. J'ai réussi à utiliser un engrais localisé, les graines était bien en contact avec le sol et j'ai pu effectuer très peu de travail du sol. La récolte a eu lieu le 20 décembre, car il y avait eu de la pluie auparavant. J'ai attendu que le sol se ressuit avant de passer la machine pour récolter les betteraves. Même après la pluie, le sol avait une bonne portance. Cependant, en raison du passage de la machine pour récolter les betteraves qui pesait plus de 50 tonnes et des conditions climatiques, le sol a été compacté en surface, le rendant imperméable et asphyxié. Pour remédier à cela, j'ai mis deux ans à restaurer le champ en utilisant des couverts végétaux comme la féverole et en cultivant du blé et de l'orge. Rétrospectivement, j'aurais pu travailler le sol en labourant ou en utilisant un ameublisseur profond. Un autre inconvénient est que le rotalabour ne peut supporter que des semoirs légers en raison de son porte-à-faux court, ce qui limite le choix sur le semoir à utiliser derrière. L’expérience n’a pas été refaite mais j'ai toujours cet objectif en tête.