Culture de Millet ou Sorgho pour assainir les parcelles enherbées
Ardennes
Abandonnée car non satisfaisante
Agriculteur
Laurent Tavoillot
EARL DES COMES
Atelier
Grandes cultures, prairies et légumes 
Millet, Sorgho fourrager, Sorgho grain, Méteil fourrage
Plusieurs parcelles , 10ha au total
Agrilo-calcaire, majoritairement en terres superficielles 10 à 30/40cm et cailloux, 40ha en terres pleines
Images
Objectifs
Lutter contre l'enherbement des parcelles Avoir un sol toujours couvert et plusieurs cultures dans l'année
Description
L'adaptation du sorgho et du millet au semis tardif (fin mai/début juin) me permets de faire en précédent un couvert ou un méteil pour les vaches. Je réalise cette rotation (couvert long ou méteil + millet ou sorgho) dès que la pression adventices (surtout des graminées) est trop importante. La récolte est réalisée en mai-juin avant épiaisons, ce qui évite la propagation des graines d'adventices qui ne sont pas encore sèches. On détruit le reste du couvert ou de la culture au glyphosate entre les deux. Le millet et le sorgho poussent vite et font de l'ombre ce qui fait que la parcelle se salit peu. La récolte à lieu fin septembre et on peut mettre directement un pois après par exemple - sans interculture. Pour le sorgho il faut plutôt cibler les zones ou il y a un peu de terre car il est sensible a la sécheresse.
Résultats
Cet enchainement couvert long ou méteil + millet ou sorgho me permet de sortir de situations d'enherbement difficile à traiter sans un travail du sol. Le méteil permet de réduire les coûts d'alimentation du troupeau, une vraie complémentarité avec l'élevage. J'ai arrêté le sorgho car c'est une culture trop gourmande en eau, très difficile à gérer sur des terres non irriguées et aussi parceque j'ai beaucoup de dégâts de sangliers. Pour le millet, il est difficile d'avoir des rendements corrects (20 qtx en moyenne) et la valorisation n'est pas assez importante (240€/T).
Pour aller plus loin
Autonomie
Dans un contexte de volatilité des marchés, de dérèglement climatique, et de dépendance aux intrants externes, l’autonomie des exploitations agricoles est devenue un enjeu stratégique. Être autonome, c’est réduire sa dépendance vis-à-vis de ressources externes — qu’elles soient techniques, économiques ou énergétiques — pour gagner en résilience, en durabilité et en rentabilité. Il existe plusieurs formes d’autonomie, chacune correspondant à un levier clé de production.
Triple Performance 
Gestion des adventices
Le désherbage consiste à lutter contre le développement des plantes adventices (« mauvaises herbes ») dont la présence nuit aux cultures de vente. Ces plantes, introduites non intentionnellement, peuvent ralentir la croissance des cultures et engendrer des pertes de rendement parce qu’elles leur font concurrence pour les ressources (lumière, eau, minéraux…) ou parce qu’elles produisent des substances chimiques aux effets allélopathiques. La présence d’adventices peut également s'avérer problématique au moment de la récolte : présence d’impuretés, modification de l’humidité de la récolte…
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