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Maximiser les couverts avant oignon

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Loiret

Un premier essai, à renouveler pour mieux juger de son potentiel

Agriculteur

Matthieu BEULIN
GAEC BEULIN MERCIER

Atelier

Icône de l'atelier "Grandes cultures" Grandes cultures, prairies et légumes

Date de mise en place

icone 2021
mis à jour le 8 février 2023

Couvert d'hiver, Oignon

Une bande , 10ha au total

Semoir de semis direct

Location pour l'essai

Argilo-calcaire

Niveau de satisfaction: 1 / 3

Niveau de prise de risque: 1 / 3

Images

Objectifs

Améliorer la production de biomasse avant la culture d'oignon Réussir l'implantation des couverts végétaux

Description

Je suis dans une démarche d'agroécologie depuis 3 ans et j'expérimente la réduction du travail du sol et notamment le non labour. L'essai s'est déroulé derrière orge de printemps. Nous avons réalisé un premier passage de déchaumeur quelques jours après la récolte. L'objectif était de niveler la parcelle et gérer le problème de salissement de la parcelle en graminées. La récolte de cette année a été réalisée en condition humide ce qui a eu pour conséquence de tasser les sols. J'ai implanté un couvert le 10 août avec un semoir Jammet en dents étroites. Voici les espèces de mon mélange : - 20 pieds/m2 de moutarde d'Abyssinie - 40 pieds/m2 de niger - 50 pieds/m2 de phacélie - 50 pieds/m2 de lin - 300 pieds/m2 de fenugrec - 25 pieds/m2 de lentille - 160 pieds/m2 de trèfle d'Alexandrie Le semis a été réalisé dans de bonnes conditions. La gestion du semis derrière les roues du tracteur a également été un point compliqué. Le tassement n’étant pas le même, il a fallu adapter un réglage différent des dents pour arriver à implanter les graines à la même profondeur que les autres éléments. Le couvert a été détruit à l'aide d'un passage de déchaumeur à disque (Horsch Jocker) lors d'un épisode de gel le 20 décembre. Une bande de 1ha a été conservée sans travail afin de faire un essai de semis d'oignon en strip-till.

Résultats

L'implantation du couvert avec un semoir en semis direct est compliqué sur sol travaillé. La principale difficulté a été de maintenir une profondeur de semis constante. Les petites graines ont été placées trop en profondeur et je n'ai pas retrouvé les 600 pieds/m2 lors des observations. Il faut être très vigilant à la profondeur d'implantation et au mélange choisi. Il faudrait plutôt privilégier des grosses graines dans ces conditions. La biomasse produite est estimée entre 1,5 à 2t de MS, ce qui est assez décevant. Néanmoins là où le couvert est présent, la structure du sol est grumeleuse, il faut donc persévérer dans les essais et voir comment se passer du déchaumage et gérer le problème de salissement des parcelles en ray grass et vulpin.

Projet

AGROGNON