Système fourrager : pâturage, maïs épi et mélange céréalier
Ille-et-Vilaine
Maîtrisée & intégrée en routine à l'exploitation
Agriculteur
Sébastien Bouvet
GAEC le Chateau
Atelier
Date de mise en place
Depuis 2015
mis à jour le 30 novembre 2023
Maïs grain, Prairie temporaire dominante graminées, Prairie permanente/naturelle, Méteil grain, Prairie temporaire dominante légumineuses
Toutes les surfaces potentiellement adaptées à la mise en place de la pratique
Ensileuse pour le maïs épi avec des adaptations sur l'ensileuse ou l'enrubanneuse
Tout le matériel est en CUMA
Limono-argileux
Niveau de satisfaction: 2 / 3
Niveau de prise de risque: 2 / 3
Images
Objectifs
Devenir autonome en fourrages Maitriser ses couts Améliorer le bien être des animaux Réussir son passage en bio
Description
Je suis passé en système fourrager en m'appuyant sur trois changements : le pâturage tournant, le maïs épi et les mélanges céréaliers. Le maïs épi permet de concentrer l'énergie dans l'épi, contrairement au maïs plante entière. Cela permet d'équilibrer les ensilages d'herbe car dans l'ensilage d'herbe il y a des fibres et des protéines et dans le maïs épi de l'énergie et des fibres. On arrive alors à avoir une ration équilibrée en étant autonome. Pour l'ensilage d'herbe il faut être rigoureux : de l'herbe jeune et sèche, récoltée au bon stade. Le mélange céréalier permet d'avoir une alimentation plus équilibrée pour les génisses en hiver car il n'y a pas seulement céréales mais aussi des protéagineux.
Résultats
Ca marche bien pour le troupeau : on a baissé en volume de lait par vache (6500L à 7000L/vache/an alors qu'avant c'était 9000L/vache/an) mais on a moins de problèmes sanitaires. Les vaches sont moins malades car elles sont moins poussées. On a pas de problème de boiterie car elles marchent pour aller pâturer. Pour moi c'est positif comme changement, le temps de travail est mieux réparti qu'avant. Les pointes de travail sont en avril/mai/juin lors de la pousse de l'herbe. Je n'ai plus les pointes des semis de céréales.
Pour aller plus loin
Autonomie
Dans un contexte de volatilité des marchés, de dérèglement climatique, et de dépendance aux intrants externes, l’autonomie des exploitations agricoles est devenue un enjeu stratégique. Être autonome, c’est réduire sa dépendance vis-à-vis de ressources externes — qu’elles soient techniques, économiques ou énergétiques — pour gagner en résilience, en durabilité et en rentabilité. Il existe plusieurs formes d’autonomie, chacune correspondant à un levier clé de production.
Triple Performance 
Organisation du travail
Le métier d’agriculteur est réputé pour sa charge de travail importante et ses amplitudes horaires élevées. Cependant, il existe des solutions pour optimiser l’organisation, gagner en efficacité et se dégager du temps libre, tout en maintenant la performance de l’exploitation.
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